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Duras, Ourika.

Duras, Claire Duchesse de.

Ourika.

Édition Originale. Paris, Chez Ladvocat, 1824. 18 x 11 cm. 172 pages. Relié plein cuir vert / Beautiful contemporary Hardcover. Intérieur bon état malgré légéres rousseurs éparses. Couverture défraichie et tachée. Provenance: Exlibris: A Debidour (Élie Louis Marie Marc Antonin Debidour) / Premiere edition dans le commerce après la rare édition originale publiée entre 25 et 40 exemplaires en décembre 1823 par l’Imprimerie royale pour les amis de l’auteur. Ce court récit fut rapidement écrit en 1820 lors d’une retraite de convalescence. Sollicitée par Chateaubriand, ami de la Duchesse de Duras depuis 1809, qui avait parti- culièrement aprécier le texte, l’auteur se décida à publier l’ouvrage anonymement. L’histoire de cette jeune sénégalaise, éduquée en France se rendant compte à l’âge de 12 ans des préjudices liés à sa couleur de peau, est considérée comme le premier roman de la littérature française à aborder les problèmes de racisme. / First published edition, following a private printing of 25 copies. A very good+ copy in contemporary paper-covered boards. An anonymously published novel by a French woman who was a close friend of Chateaubriand and who established a well-known salon in London. Her work has been compared to that of Richardson and Rousseau for obvious reasons, but she is perhaps more relevantly understood in the context of the early 19th-century French women’s writing that has only rather recently become a subject of study. Based on the true story of a Sengalese servan, unaware of her race until she overhears talk of it among the French family for whom she works, and thus begins her life as a black woman. In large part the tale recounts her hopeless love for a white man and her eventual retreat to a convent. This is the first European novel featuring a black female protagonist, and according to John Fowles who at least in part based his own The French Lieutenant’s Woman on the work, the first attempt by a European to enter the mind of a black character. An attractive copy of this cultural landmark.

Claire, Duchesse de Duras (née Claire de Kersaint) (1777, Brest, Finistère – 1828) was a French writer best known for her 1823 novel called Ourika, which examines issues of racial and sexual equality, and which inspired the 1969 John Fowles novel The French Lieutenant’s Woman.
Claire de Duras left her native France for London during the French Revolution in 1789, and returned to France in 1808 as the Duchess of Duras. She maintained a famous literary salon in post-Revolutionary Paris and was the close friend of Chateaubriand, who she had met while in exile in London, and who helped her to publish her books.

Ourika was published anonymously in 1823, one of five novels Claire de Duras had written during the previous year; only two of them were published during her lifetime. The three novellas that she did publish were only done so in order to prevent any possible plagiarism.
Claire de Duras treated complex and controversial subjects, primarily dealing with oppressed/marginalized characters. She explored many fundamental principles of the French Revolution, and touched upon the intellectual debates of the Age of Enlightenment, particularly the equality of all men — and women. In holding with these subjects, tragedy is a common theme. For a long time she was seen as the writer of small and unimportant sentimental novels, but recent criticism has revealed her works to be treasure troves of postmodern identity theory. It is likely she has not been well read because her choice and treatment of subject could not be appreciated until recently; she was ahead of her time. (Wikipedia)

Extrait du résumé : Ravie, vers 1786, à un bateau négrier avant la traversée de l’Atlantique par un riche aristocrate qui achète la fillette, à peine âgée de deux ans, et en fait cadeau à Madame de Beauvau, Ourika n’aurait pu avoir que le destin de ces bibelots de luxe qui égayaient la cour et que l’on retrouve enturbannés, costumés d’or et de poupre dans les peintures de Watteau ou de Lancret. Mais son histoire fut tout autre. Madame de Beauvau l’éleva comme sa fille lui donna une éducation brillante et raffinée et elle traversa à ses côtés les turbulences révolutionnaires et les dangers de la Terreur. Un jour, seulement, Ourika découvrit la réalité de sa condition et le préjugé de couleur qui la condamnait à la solitude, elle entra au couvent et mourut de chagrin. Elle avait tout juste 18 ans.
Morte loin du monde dans l’obscurité d’un couvent, Ourika aura pourtant eu un destin post mortem étonnant. Son histoire passionna les romantiques du début du XIXe. La duchesse de Duras s’en saisit et imagina un récit fait en confidence par Ourika dans son couvent peu avant de mourir. Elle raconte son enfance, sa méprise, l’amour de sa protectrice et sa grandeur d’âme. Le roman de Mme de Duras, dès 1823, circula dans les salons littéraires de Saint-Germain et emporta l’adhésion de toute une société aristocratique en mal d’histoires où la noblesse fasse la preuve de ses qualités morales et humanistes, comme cette sainte Mme de Bauveau qui éduqua et protégea dans sa maison Ourika.
[www.africultures.com].

EUR 680,-- 

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Duras, Ourika.
Duras, Ourika.
Duras, Ourika.
Duras, Ourika.
Duras, Ourika.